Abstract

AL-TAANI, M.I.. Administration intravaginale de prostaglandine E2 pour la maturation du col utérin et le déclenchement du travail. East. Mediterr. health j. [online]. 2007, vol.13, n.4, pp. 855-861. ISSN 1020-3397.

Une étude prospective a évalué la tolérance, l’efficacité et l’issue du travail chez 436 femmes (235 nullipares et 201 multipares) après déclenchement du travail par administration intravaginale de prostaglandine E2. Les critères de recrutement étaient les suivants : grossesse simple, risque avéré d’inertie du col utérin et indications pour un déclenchement du travail. L’intervalle de temps moyen (E.T. : écart type) entre l’instauration de la méthode et l’accouchement s’est révélé plus bref chez les multipares que chez les nullipares : 13,5 heures (E.T. : 1,8) versus 15,5 heures (E.T. : 2,4). Pas plus de 2 comprimés dosés à 3 mg n’ont été nécessaires pour obtenir un col cliniquement accessible à l’amniotomie. La fréquence globale du recours à la stimulation du travail par administration d’ocytocine a été de 42 %, s’avérant significativement plus élevée chez les nullipares (47 %) que chez les multipares (35 %). Les complications intrapartum, les césariennes et les morts périnatales n’ont laissé apparaître aucune différence statistiquement significative entre les groupes.